« Il faut être deux pour inventer » - Université de technologie de Compiègne Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Cahiers COSTECH - Cahiers Connaissance, organisation et systèmes techniques Année : 2018

« Il faut être deux pour inventer »

Résumé

Cet article propose de relire les travaux de Francisco Varela, et notamment ceux autour de l’énaction, pour établir en quoi ils permettent de penser à nouveaux frais un concept d’invention. L’énaction n’est pas ici présentée pour elle-même, mais au travers de quatre notions principales qui sont autant de points de contact que l’invention peut reprendre. Dans le rapport original que l’énaction construit entre un organisme et son environnement apparaît l’idée de poser un rapport avec ce qui n’est pas donné, lorsque les termes ne préexistent pas antérieurement à la relation qui les unit. Pour autant, ce rapport au monde se construit à partir de « quelque chose », qui n’est plus un référent, si l’on entend par là un « objet » stable et extérieur, mais qui reste ce qu’on peut appeler une matière, elle-même comprise comme le support d’une pratique, d’une activité. Enfin, c’est la notion d’épistémologie, comprise comme activité réflexive, qui permet de conclure le rapprochement de l’énaction avec l’invention. On s’oriente alors vers la description d’une approche organologique, laquelle fonctionne à la fois comme le moteur et le cadre d’une pensée de l’invention.
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Dates et versions

hal-03764999 , version 1 (30-08-2022)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales

Identifiants

Citer

Mathias Gerard. « Il faut être deux pour inventer » : Penser l’invention dans le sillage de l’énaction. Cahiers COSTECH - Cahiers Connaissance, organisation et systèmes techniques, 2018, 2, ⟨10.34746/cahierscostech49⟩. ⟨hal-03764999⟩
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